L’emploi d’avenir est un contrat d’aide à l’insertion dans la vie professionnelle destiné aux jeunes particulièrement éloignés de l’emploi, en raison de leur absence de formation ou de leur localisation géographique.
Au vu des chiffres inquiétants du chômage (plus de 3 millions de chômeurs en France) on constate que les jeunes de moins de 26 ans sont particulièrement touchés : 1 jeune sur 4 est aujourd’hui au chômage. Même s’il existe déjà des emplois aidés (CUI-CUE), cela ne suffit pas à accompagner durablement le public qui en a le plus besoin (41% des jeunes sans qualifications sont au chômage). D’où la création des emplois d’avenir, destinés à une cible bien particulière.
Les emplois d’avenir, ce sont 150 000 emplois créés par l’Etat en faveur des jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas diplômés, pour leur permettre de rentrer avec succès dans la vie professionnelle. Ces emplois seront en priorité orientés vers les jeunes qui en ont le plus besoin et notamment dans les zones urbaines sensibles et rurales, où le taux de chômage est très élevé.
Pour quel type d’employeur ?
Cela concerne principalement les employeurs du secteur non marchand:
- Une association.
- Une collectivité locale (par exemple, une mairie) ou un établissement public (par exemple, un hôpital).
- Une entreprise reconnue par le préfet de région comme présentant un potentiel de création d’embauches important.
- Une structure d’insertion d’activité économique.
- Un groupement d’employeurs.
Certaines entreprises privées peuvent recruter en emplois d’avenir, dans des secteurs d’activités ciblés au niveau régional et sur la base de projets innovants.
Le contrat prend la forme d’un CDD de 1 à 3 ans ou d’un CDI.
Les contrats d’Emplois d’Avenir sont subventionnés par l’État à hauteur de 75 % du Smic brut pour les structures du secteur non marchand et de 35% dans le secteur marchand.
Source : http://vosdroits.service-public.fr/F24438.xhtml
Dossier de presse du ministère du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et du dialogue social.